Les ports abris | Destination Pays bigouden, Bretagne – Site officiel de l'office de tourisme

Les ports abris bigoudens

Les anciennes générations se sont servi de la topographie pour y abriter leurs bateaux. Certaines criques et anses moins exposées à la houle et au vent sont donc devenues des ports abris. Une digue ou un brise-lame prolongent quelquefois les rochers. Dans certains lieux, un treuil a été installé pour soulager les bras qui devaient remonter les embarcations sur le rivage l’hiver ou en cas de tempête.

Les ports abris sont souvent des lieux plein de charme. Pour se déplacer jusqu’à leur bateau au mouillage, les propriétaires utilisent les annexes qui sont généralement stockées sur la cale.

Les usagers sont d’anciens marins-pêcheurs reconvertis dans la plaisance ou tout simplement des amoureux de la mer qui aiment sortir poser quelques casiers au large.

Pors Poulhan

Situé aux portes d’entrée du Pays bigouden et sur la Route du Vent solaire, le pittoresque port de Pors Poulhan invite à la pause. La Bigoudène du célèbre sculpteur René Quillivic marque la frontière entre le Pays bigouden et le Cap Sizun plus au nord.

Les multiples coques aux couleurs vives sont des jabadaos, embarcations traditionnelles utilisées par les plaisanciers pour la petite pêche.

L’ancienne école située sur le terre-plein du port propose pendant l’été des expositions variées, tandis que le feu d’entrée du port envoie ses lumières dans la nuit.

Pors Poulhan vit toute l’année. C’est un lieu d’animation et de rencontres entre gens du coin, habitués ou visiteurs de passage.

Le bar des Côtiers est un bistrot chaleureux où l’on boit son café le matin en terrasse et où l’on danse les soirs de concerts.

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Kérity à Penmarc'h

Kérity, quelle atmosphère !

Les bistrots typiques, leur ambiance festive du week-end, le phare d’Eckmühl au loin et ces longues digues qui s’avancent vers le large. Quand on voit la mer qui moutonne sur les récifs à fleur d’eau, on se dit que, pour trouver la passe, il faut être bon marin !

En effet, le petit port de pêche n’est accessible qu’à partir de la mi-marée montante, avec un faible tirant d’eau (1,20 mètre maximum). Malgré le chenal balisé de Pénaguer, l’accès est délicat, surtout par vent d’ouest au sud-est car on passe près des cailloux.

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Pors Carn à Penmarc'h

À l’extrême sud de la plage de Pors Carn se trouve un petit abri où les barques s’alignent sagement. Les eaux sont translucides par mer calme et l’ambiance est à la plage, à la dégustation d’une kouign chez Tom Café ou Marie-Cath.

C’est aussi là que se rassemblent les surfeurs pour profiter des jolies lignes qui s’engouffrent dans l’anse de Pors Carn.

Du bout de la pointe de Pors Carn, la vue est magnifique sur le port abri en contre bas et sur la pointe de la Torche. Des tables de pique-nique s’y trouvent. Sur votre gauche le GR® 34 continue sur une portion particulièrement belle, jusqu’aux rochers de Saint-Guénolé.

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©Plage de Pors Carn - Penmarc'h |T. Poriel

Saint-Pierre à Penmarc'h

Le port de Saint-Pierre, au pied du phare d’Eckmühl, donne l’image d’un port tel qu’il se présentait au siècle dernier. Sa chapelle à échauguette bâtie au 16e siècle servit de sémaphore, puis de tour à feu jusqu’à la construction du vieux phare en 1835.

À proximité, la station de sauvetage de Saint-Pierre, créée en 1901, a été restaurée et abrite le seul canot de sauvetage à avirons en état de naviguer de tout le littoral français, le Papa Poydenot.

Saint-Pierre compte une vingtaine de mouillages pour la plaisance.

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©Balade hivernale au Port de Saint-Pierre - Penmarc'h |E. Cléret

Penhors à Pouldreuzic

Au cœur de la baie d’Audierne, le port abri de Penhors est protégé des assauts de l’Atlantique par deux digues. Il suffit de discuter avec les pêcheurs pour comprendre que la sortie du port, en empruntant la passe, est un moment critique qui demande de savoir manœuvrer son embarcation avec dextérité.

Penhors est aussi un spot de surf, une plage pour la baignade surveillée et un lieu de détente où les restaurants, food trucks et bars déploient leur terrasse face à la mer.

Le musée des coquillagesde l’Amiral présente, quant à lui, une collection de curiosités venues du fond des océans.

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Larvor à Loctudy

Le petit port de pêche-plaisance de Larvor, à Loctudy, possède une cale et une zone de mouillage permettant des sorties en mer.

La marée basse nous dévoile une surprise : un œil en éclats de verre et faïence réalisé par l’artiste décédé récemment Pierre Chanteau. L’homme a créé plusieurs Yeux d’Iroise, partout sur le littoral breton, souvent sur les cales ou les digues de petits ports abris comme celui de Larvor.