Port de pêche de Lesconil

Le petit port de Lesconil est plein de charme et de caractère, avec ses coques colorées qui égayent le plan d’eau. Il fait cohabiter pêche, plaisance mais aussi culture et exploitation des algues.

Retour de pêche

Deux chalutiers partent en mer du lundi au vendredi et ramènent poissons et langoustines vers 16h30.

Ils proposent (sauf mauvaise météo) une vente de langoustines en direct, sur les quais vers 17h30. Une autre vente directe de poissons et crustacés a lieu de 10h30 à 12h30 du lundi au samedi sur les quais.

Véritable savoir-faire, la pêche de la langoustine est une institution en Pays bigouden. On la nomme “demoiselle” mais c’est aussi « l’or rose » des pêcheurs de l’Ouest. Elle niche au large, dans un terrier creusé dans le sol. La meilleure période pour consommer la langoustine est de mai jusqu’à octobre.

Dégustation des algues

La récolte des algues s’est développée et, avec elle, tout une gastronomie.

L’entreprise Marinoë transforme le produit dans son atelier situé sous la criée du port de Lesconil.

À la tête de cette artisanat : Patrick et Marie-Dominique, deux fous d’algoculture qui voulaient à tout prix travailler les pieds sur les rochers, les mains dans l’eau salée… Ils proposent des recettes originales et savoureuses.

La plupart des produits Marinoë sont prêts à l’emploi ou à la dégustation. Leur boutique est sur le terre-plein du port.

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Chantiers navals

La pêche à Lesconil prend aujourd’hui des allures de patrimoine. Le port abritait autrefois le chantier Le Coeur où étaient construits les traditionnels misainiers qui servaient à la pêche. Ces bateaux à voile servent aujourd’hui à la plaisance, mais sont toujours visibles dans le port.

Le chantier Le Cœur est devenu un musée où les étapes de construction d’un bateau ancien sont détaillées. Des objets d’époque ayant servi à la pêche sont présentés.

L’atelier naval Le Vivier quant à lui, propose toujours ses services, pour tous types de travaux liés à la charpente marine.

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