• Parole d'expert

Mon premier cours de surf

Session de surf © E Cleret Session de surf © E Cleret

Dans l’un des plus beaux spots de surf de France, comment j’ai appris à prendre une vague

Je teste pour vous mon premier cours de surf en Pays Bigouden.

Marlène

Le surf, dans l’inconscient collectif, on imagine un homme aux cheveux blonds, décolorés par le soleil, svelte et sportif, jeune et cool. On a l’image de ces vagues géantes aux tubes interminables des autres mers du monde… Et puis, on se dit surtout que c’est pas pour nous !

S’il y a bien un spot de surf en France qui tord le cou aux idées reçues c’est le Pays Bigouden. Au sud de la Baie d’Audierne, les écoles de surf du Pays Bigouden se partagent les vagues pour notre plus grand bonheur.

Pas trop sportive et pas trop rassurée dans les vagues, je ne pensais pas que j’allais vivre des sensations aussi fortes.

Dès l’accueil à l’école on se sent chouchouté et on sait que les moniteurs de surf vont faire attention à nous. Et puis, ils sont là aussi pour éduquer aux dangers de la mer, mieux la comprendre et mieux s’entraider.

On enfile notre combinaison, on prend notre surf et c’est parti direction la plage. A Pors-Carn, les vagues sont plus douces pour les débutants ce jour-là. Pour moi, c’est déjà bien suffisant. Le moniteur me coache sur le sable et simule un take off afin que je comprenne comment me lever sur la planche et au plus vite. Sur le sable, ça semble si simple !

Et puis c’est le moment d’aller tester cette technique dans l’eau. Comme toujours, la mer est magnifique en Pays Bigouden, les couleurs nous rassurent et les vagues ne sont pas puissantes. Mon moniteur, m’explique une seconde fois dans l’eau et pousse ma planche pour que je puisse avoir une meilleure vitesse sur la vague.

Au premier essai… j’échoue.

Au second, je pousse sur mes bras, mes genoux suivent et mes pieds se posent sur la planche, ¼ de seconde (certes) mais j’ai réussi ! Ça me motive.

Au troisième essai, la planche prend sa vitesse sur la vague, je fais mon take off et je suis debout. 1.2.3.4.5 secondes, le temps que la vague s’éteigne… 5 secondes qui m’ont semblé longues, juste le temps de me sentir fière !

J’ai réussi encore 3 autres fois, seule ! Mais je n’ai pas compté le nombre de fois où j’ai échoué. Car ce que j’ai compris dans le surf, c’est le côté positif. On compte le progrès et non les défaites !

 

 

Vous aimerez aussi

Contenu sponsorisé